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Participation des femmes aux négociations sur le climat et adoption “systématique” d’une perspective de genre : la COP23 à Bonn débouche sur un plan d’action sans précédent.

La société civile a également joué un rôle important dans la constitution d’un plan d’action pour le genre, une première. Un « Gender action plan » – en français « Plan d’action en faveur de l’égalité des sexes » – a été adopté en clôture de la COP23, à Bonn, vendredi 17 novembre.

« Les femmes ne font pas assez partie de la prise de décision et les décisions ne bénéficient pas assez aux femmes », conclut Hilda Heine, présidente des îles Marshall.

 

Le document engage les États impliqués dans la Convention-cadre de l’ONU sur le changement climatique à « intégrer une perspective de genre dans tous les éléments de l’action engagée pour le climat », et ce de manière « systématique ».  Il a pour but d’impliquer et de former davantage de femmes dans les négociations climatiques. Il s’agit à la fois de « faire en sorte que les femmes participent pleinement, réellement et sur un pied d’égalité » aux processus de négociation, et de « promouvoir des politiques climatiques favorisant l’égalité des sexes ».

Voir l'article des Nouvelles News

 

La COP23 laisse en plan la question du financement. Euractiv.fr

Les pays riches avaient promis de lever 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour financer la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays en développement. En septembre 2017, les engagements concrets ne s’élevaient pourtant qu’à 10,3 milliards.

Le sommet de l’ONU sur le climat à Bonn, la COP23, était censé permettre aux États du monde entier de s’accorder sur l’application de l’accord de Paris à partir de 2020. Les gouvernements avaient notamment prévu de revoir à la hausse leurs promesses en termes d’émission de gaz à effet de serre. Il reste cependant une question de taille, à laquelle la COP n’a pas pu répondre : qui financera la lutte contre le changement climatique ?

Les habitués des négociations climatiques font remarquer que la pression de la société civile sur les gouvernements augmente chaque année.