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Après les atteintes à la liberté d'expression au CIRFF, voir plus bas, il est plus que jamais temps d'opposer un front uni, commun et solidaire à toutes les attaques ainsi qu'à toutes les opérations de division et de déconstruction auxquelles le féminisme est confronté ; plus que jamais nécessaire de mettre au jour l'entrisme des déconstructeurs-trices dans nos associations et institutions locales, nationales et internationales ; plus que jamais utile de démonter les théories mensongères et les faux raisonnements qui flattent les femmes pour mieux les affaiblir ; plus que jamais à l'ordre du jour de résister. 
https://www.egale.eu/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=1597&cntnt01returnid=269
 

"Les intervenantes choisies par le Conseil d’orientation (CO) de l’Institut Émilie du Chatelet (IEC) pour introduire le Café de l’IEC « Conditions et contours d’un féminisme universaliste, aujourd’hui » avaient été agréées et programmées pour le 28 août 2018 par les instances de l’IEC et du CIRFF (8e Congrès international des recherches sur le féminisme dans la francophonie).

Elles ont été récemment (4 juillet 2018) unilatéralement récusées par un Conseil scientifique du CIRFF, avec l’aval de la présidente de l’IEC.
Christine Le Doaré et Fatiha Boudjahlat sont connues pour revendiquer leur attachement à la laïcité, à la République et à l’universalité du féminisme.

Elles avaient été invitées par le CO de l’IEC, en charge de l’organisation des Cafés, pour introduire le débat avec la salle, dans un espace de dialogue où tous les avis pouvaient se faire entendre, à l’instar des nombreux autres échanges prévus : https://cirff2018.parisnanterre.fr/le-congres/programme/
Cette décision est inique, antidémocratique et insultante pour les intervenantes comme pour les organisatrices ; elle relève de la censure : le féminisme universaliste des interventions de Christine Le Doaré et de Fatiha Boudjahlat est donc interdit de cité dans le milieu universitaire francophone, dit féministe."

Voir la suite du Communiqué du CO de l'IEC.

 Les intervenantes et la modératrice programmée Nicole Fouché, également vice-présidente de REFH,ont donc décidé de se retirer de ce café. 

A la suite, Fatiha Boudjahlat a publié un article dans le Parisien du 18 août : " Contre le racisme des bons sentiments qui livrent les femmes au patriarcat oriental" Les intervenantes et la modératrice programmée Nicole Fouché, également vice-présidente de REFH,ont donc décidé de se retirer de ce café.

Christine Le Doaré a publié sur son blog : "Le féminisme universaliste censuré par le féminisme universitaire"

Voir aussi l'article de Caroline Fourest paru dans Marianne le 3 août : "l'Université contre l'universalisme"