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Alors que le confinement a fait augmenter les plaintes pour violences conjugales, le gouvernement déploie des outils pour venir en aide aux victimes.

Contre les violences conjugales,

114 : un numéro d'urgence joignable par SMS : on peut envoyer un texto d’alerte pour déclencher l’intervention des forces de sécurité (police et gendarmerie),

Points d’accueil en pharmacie

Points d’accompagnement éphémères” dans des centres commerciaux pour accueillir des femmes victimes de violences en temps de confinement . Ils seront installés dans des locaux “permettant la confidentialité, mais assez vastes pour accueillir les femmes en respectant les mesures barrières”, détaille-t-Marlène Schiappa. La secrétaire d’État cite “dans un premier temps” pour la région parisienne So Ouest à Levallois-Perret, les 4 Temps à la Défense, Carré Sénart à Lieusaint, le Forum des Halles à Paris, ou les Ulis, et, dans le Nord, V2 à Valenciennes. Dans un deuxième temps, Dijon, Rennes, Lyon… là où il y a un hypermarché ouvert”,  affirmant viser “une vingtaine de points dans les prochaines semaines”.

Mise en avant de la plateforme de signalement en ligne anonyme et gérée par des professionnels formés à ces problématiques.

L'Assemblée des Femmes, association membre de la CLEF, a réalisé un Guide de Lutte contre les violences et confinement

Marlène Schiappa annonce un “fonds spécial financé par l’État d’un million d’euros pour aider les associations de terrain à s’adapter à la période”. Elle promet également de financer “jusqu’à 20.000 nuitées d’hôtel pour que les femmes puissent fuir l’homme violent”.

Mais REFH pense que la réponse est dans l éviction du conjoint violent et non le départ de la conjointe et de ses enfants.

Ce lundi 6 avril, un numéro national dédié à l’écoute des auteurs de violences a été ouvert : le 08.019.019.11. Il s’agit de la première ligne ouverte à destination des hommes violents. Elle est ouverte du lundi au dimanche de 9h à 19h. « Son but est d’éviter que les tensions au sein du couple ou de la famille ne s’aggravent pendant la période de confinement », indique Marlène Schiappa, la Secrétaire d'État à l'égalité femmes-hommes.