Le gouvernement souhaite contraindre les entreprises à corriger les inégalités salariales entre hommes et femmes avec la mise en place d’un « index de l’égalité ». Reste à le faire respecter.

La semaine dernière, le gouvernement a présenté de nouvelles mesures pour passer d’une «obligation de moyens» à une «obligation de résultats» en matière d''égalité professionnelle. Concrètement, les entreprises de plus de 50 salarié·e·s devront faire état des écarts de salaires entre les femmes et les hommes et les rattraper dans un délai de trois ans, sous peine de sanctions. L’objectif affiché est de combler l’écart «inexpliqué», estimé par l’Insee à 9 %, qui peut être le reflet de pratiques discriminatoires. Le dispositif annoncé par le gouvernement, appelé «index de l’égalité», prévoit de mesurer cinq critères : les écarts de salaires entre hommes et femmes, les augmentations, les promotions, les revalorisations au retour de congé maternité et la part des femmes parmi les plus gros salaires. Les entreprises obtenant un score inférieur à 75 sur 100, sur l’ensemble de ces critères, encourront une sanction financière.

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