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Libération de la parole des femmes,
victimes de harcèlement et agressions sexuelles.

REFH se réjouit que l'omerta générale (sociale, politique, policière, juridique, culturelle, etc.) sur les violences et agressions sexuelles que nous dénonçons avec vigueur depuis des années, avec les associations spécialisées,  soit enfin en train de voler en éclat, que la parole se libère dans le monde, que les tabous tombent révélant l'ampleur du harcèlement sexuel dans de multiples lieux et milieux : média, politique, entreprises, enseignement supérieur, arts, sports...

REFH propose de relier avec les fondamentaux de la pensée du viol, dont l'article de Geneviève Fraisse, "Droit de cuissage et devoir de l'historien", paru initialement dans CLIO en 1995 : 

"Il ("le droit de cuissage") est un fait avéré, celui d'un être doté d'un peu de pouvoir social, être masculin le plus souvent, et qui profite de son pouvoir pour obtenir quelque chose du sexe de l'autre, en général une femme. Ce fait avéré prête à des représentations, des fantasmes, des idées qu'un sexe fabrique avec ou à partir de l'autre sexe."

Voir aussi notre article "Unies contre les violences sexuelles"

Article de Catherine Lemagueresse du 18 octobre dans 50/50 Magazine : « Le silence des victimes s’explique par la maltraitance du système judiciaire sur les plaignantes »

Article du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes du 17 octobre dans 50/50 Magazine : Annonce d’un projet de loi contre les violences sexuelles : vers la fin de l’impunité ?

 Mais des réactions nous rappellent que ce n'est pas acquis pour tout le monde : "Non, Monsieur Onfray, le viol n'est pas une "idée" sur France Inter pour qui le viol se fait dans un parking avec un couteau ! 

Et l'article de Elisabeth Roudinesco dans les Echos qui trouve qu'on a "un féminisme dénonciateur !" alors que par ailleurs on déplore que les femmes n'osent pas dénoncer et porter plainte !