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L’article écrit par REFH pour la  revue APHG n° 448 (Association des professeurs d’histoire et géographie) figure dans le sommaire :

Les Femmes toujours absentes de la société, de l’économie et des civilisations. Un constat accablant dans les nouveaux programmes d’Histoire de lycée (2de, 1re et Terminale) (Catherine CHADEFAUD) p.15

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Est-il utile de rappeler qu’au cœur des activités de REFH il y a l’espoir de sensibiliser les élèves et les éducateurs à l’égalité femmes hommes. Dans ce cadre, nous nous intéressons spécialement aux programmes de littérature, d’enseignement moral et civique mais surtout aux programmes d’histoire, à tous les niveaux de la scolarité secondaire.

En décembre 2018, REFH — Catherine Chadefaud, Claire Desaint, Nicole Fouché — a publié une étude critique sur l’invisibilité des femmes dans lesprogrammesde 2015 et dans les manuels de 2016 [de la sixième à la troisième] » [1] article. Ce texte se termine par de nombreuses propositions d’amélioration...

En 2019, nous nous sommes penchées sur les nouveaux programmes d’histoire (réforme du baccalauréat) de la seconde à la terminale. Notre texte, rédigé par Catherine Chadefaud (avec le soutien de Claire Desaint et de Nicole Fouché) a intéressé la revue Historiens et géographes (H & G), revue scientifique à comité de lecture, essentiellement destinée (mais pas seulement) aux professeur.es d’histoire-géographie du secondaire, praticiens de terrain et seul.es susceptibles de faire vraiment évoluer l’enseignement de leur discipline [2].  

Dans ce dernier article, les objectifs recherchés par l’équipe de REFH — après le constat de l’invisibilité des femmes dans les programmes fait en 2018 — sont d’intégrer les femmes aux côtés des hommes dans un enseignement d’histoire mixte (tel qu’il a été défini par les autrices de l’ouvrage : La place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte [3]. Geneviève Dermenjian, Irène Jami, Anne Rouquier, Française Thébaud, Paris, Belin et Mnémosyne, 2010). Pour ce faire,Catherine Chadefaud a « enrichi » systématiquement les textes officiels de suggestions complémentaires qui peuvent trouver leur place dans les interstices laissés libres par les programmes. L’ensemble est d’une grande richesse.

Nous espérons ainsi, tout enrespectant les instructions ministérielles,contribuer à la présence des femmes dans les cours d’histoire de nos collèges et lycées.

Bonne lecture et joyeuses fêtes de fin d’année.

Le bureau de REFH

Huguette Klein, présidente ; Claire Desaint, vice-présidente ; Nicole Fouché, vice-présidente et Catherine Chadefaud, secrétaire générale.

[1] Revue Éducation & Formations(DEPP), vol. 3, n° 98, décembre 2018, pp. 61-84.

[2]H & G, n° 448, décembre 2019, pp. 15-24.

[3] Geneviève Dermenjian, Irène Jami, Anne Rouquier, Française Thébaud, Paris, Belin et Mnémosyne, 2010.