La Commission européenne a fait une proposition de Directive sur la lutte contre la violence envers les femmes et la violence domestique pour combler les lacunes actuelles et  qui prendra en particulier en compte la cyber violence, non présente dans les textes en cours.

Le point sur lequel les associations abolitionnistes françaises ont attiré l'attention est de changer l'expression "travailleuses du sexe"  non reconnue en France, car il ne s'agit pas d'un travail, mais d'une violence, en "femmes victimes d'exploitation sexuelle, les femmes prostituées".

REFH  a participé aux amendements demandés par la Clef et relayés par le LEF.

REFH a également participé aux amendements demandés par un ensemble d'associations françaises coordonnées par la FNSF.

La proposition  de directive, remise par la Commission,  a été examinée par les Commissions FEMM et LIBE du Parlement européen qui ont soumis un texte amendé au vote du Parlement.

Les associations ont envoyé de nombreux amendements. Les amendements doivent être portés par des député.es au Parlement européen, il faut donc les mobiliser.

Lors des discussions au Parlement eruopéen, des compromis viennent malheureusement affaiblir le texte en raison de divergences concernant la criminalisation de toute forme de proxénétisme et l’exploitation de la prostitution d’autrui, ainsi que autour de l’article sur le viol (pour l’instant mis de côté pour éviter les blocages, car seulement 6 pays le soutiennent mais pas la France).

Voir le texte du projet de directive

Voir les commentaires du Lobby européen des femmes du 8 mars 2022

Voir une synthèse des amendements demandés  par les associations françaises.

Fiche de récapitulation du processus