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POUR INFO : Iran/ l’injustice faite aux sportives

Parisa Jahanfekrian, l’haltérophile iranienne en lever de poids, qui avait  réussi à passer les qualifications des Jeux olympiques de Tokyo a immigré en Allemagne.

Sur sa page Instagram elle s’explique sans détour :

Silence ! Les filles ne crient pas ! C’est ce qu’ils murmuraient sans cesse à nos oreilles. J’ai fait taire mon cri et j’ai caché silencieusement mes larmes. […] Je suis la moitié oubliée de l’Iran. Je suis née parmi la moitié humiliée et limitée de la société. […] Mais je suis d’une génération qui […] n’accepte pas l’humiliation et la restriction. Et je suis partie pour dénoncer toutes ces restrictions.”

Yekta Jamali, une autre jeune haltérophile iranienne, 48 heures avant Parisa Jahanfekrian, a également quitté l'hôtel de l'équipe nationale en Grèce et n'est pas revenue au camp.  Ces deux athlètes auront pourtant marqué l’histoire de l’haltérophilie féminine iranienne : Parisa Jahanfekrian car elle est la première haltérophile iranienne à se qualifier pour les Jeux Olympiques et Yekta Jamali car elle a été la première iranienne médaillée d'haltérophilie.

Pour mieux comprendre les raisons qui ont poussé ces athlètes à quitter leur pays, lire l’article joint. On y trouvera toutes les raisons qui justifieraient l’exclusion de l’Iran de la famille olympique, exclusion que nous réclamons dupuis des décennies.

Voir le dernier § : « Depuis le début de la révolution islamique en Iran, des sports tels que la lutte, l'haltérophilie, la boxe et la musculation, ainsi que plus de 10 sports nautiques tels que la natation, la plongée et le water-polo, ont été interdits aux femmes iraniennes. Certaines disciplines ont été à peine mises en œuvre dans le cadre national, et certaines demeurent interdits aux femmes même au niveau national ».

(traduction de :https://iranwire.com/en/women/105644-women-remove-headscarves-in-protest-against-irans-first-national-chastity-dayda federação de fisiculturismo