Lors de la quatrième conférence mondiale des femmes, en septembre 1995 à Beijing (Pékin) en Chine, une Déclaration et un Plan d'action pour l'égalité femmes-hommes ont été adoptés et des engagements sans précédents pris. 

Le Programme d’action couvre 12 sujets de préoccupation essentiels, qui n’ont rien perdu de leur pertinence en 25 ans : la pauvreté, l’éducation et les formations, la santé, la violence, les conflits armés, l’économie, le pouvoir et les prises de décision, les mécanismes institutionnels, les droits humains, les médias, l’environnement et les fillettes.

Pour chaque sujet de préoccupation majeur, des objectifs stratégiques sont identifiés, ainsi qu’un catalogue détaillé des mesures associées qui incombent aux gouvernements et aux autres parties prenantes, aux niveaux national, régional et international.

Tous les 5 ans a lieu une évaluation du plan d'action. En 2020, 25 ans après, la Conférence d'évaluation aura lieu au Mexique, en mai,  et à Paris en juillet 2020.

 

La conférence de la région de la UNECE (CEE : commission économique européenne) à laquelle appartient la France, a eu lieu à Genève les 28, 29 et 30 octobre. La région UNECE couvre plus de 47 millions de kilomètres carrés. Ses États membres comprennent les pays d'Europe, mais aussi des pays d'Amérique du Nord (Canada et États-Unis), d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan) et d'Asie occidentale (Israël) . La CEE compte aujourd'hui 56 États membres.

La société civile était réunie la veille, 28 octobre pour porter sa contribution.

La CLEF a participé à cette Conférence régionale pour l'évaluation Pekin+25. La journée du 28 était consacrée à la société civile, les 29 et 30 aux États et institutions.
La délégation officielle de la CLEF était composée de Jocelyne Adriant-Mebtoul, sa présidente, Nicole Fouché, au titre de Responsable de la Commission Europe et Internationale de la CLEF, Monique Dental experte Transition écologique. Une dizaine de membres de la CLEF ou partenaires,y était aussi au titre de différentes associations et nous avons pu nous concerter sur place.
 Plusieurs problèmes se sont présentés et donc la CLEF, dont REFH, est membre n'a pas signé cette contribution.
Les ONGs présentes ont été pour le moins surprises du procédé de l'évaluation et des recommandations  et ont eu le sentiment que les choses se passaient un peu 'sans elles' car un groupe avait été constitué par ONU femmes, le 'Women's major group' pour organiser cette évaluation, contrairement aux précédentes évaluations où les ONGs travaillaient de concert aux recommandations de la société civile sous l'égide de la CSW.
D'ailleurs, après une consultation hâtive ont été annoncées des recommandations dont certaines ont semblé incompatibles avec les valeurs de la CLEF (notamment, sans grande surprise, sur les droits sexuels et reproductifs-DSSR et sur la prostitution, les 'sexworkers' étant actifs.ves dans les enceintes internationales). Les ONGs présentes ont donc décidé d'interpeller ONU femmes et leurs gouvernements respectifs. 
 
Voir le Communiqué de presse rédigé par les ONGs françaises.