Réussir l’égalité femmes-hommes (REFH) participe aux « journées du Matrimoine » des 16 et 17 septembre 2017, à Paris, dans le xxe arrondissement, dans le cadre des Vraies-fausses visites du quartier de la Porte de Bagnolet, organisées par la Compagnie théâtrale « Pièces montées », 3, rue Louis Ganne.
Ce projet de la compagnie Pièces Montées est soutenu par Paris Habitat, la Ville de Paris (Direction de la Démocratie des Citoyens et des Territoires, Direction des Affaires Culturelles), le CGET (Commissariat Général à l'Égalité des Territoires), la Mairie du 20e, les conseils de quartier Saint Blaise et Gambetta.
"Femmes ordinaires, Femmes extraordinaires".
À cette occasion REFH a réalisé un Power-Point. Il va tourner en boucle. Il représentera la vie et l’activité de la journaliste « Séverine » (environ 30 minutes).
Portrait de Séverine par Renoir
Séverine est le nom de plume de Caroline Rémy (1855-1929), journaliste, libre-penseuse et militante des droits des femmes.
Dans le xxe arrondissement, de Paris, à la porte de Bagnolet, il y a un square et une station de Tram « Séverine ». Qui était-elle ?
Née à Paris dans une famille de la petite bourgeoisie, Caroline Rémy rêve de faire du théâtre. Ses parents répondent en la mariant fort jeune. Elle décide vite de se séparer de son époux violent et doit vivre de toutes sortes de petits travaux. Devenue dame de compagnie, elle rencontre le jeune physicien Adrien Guebhard et part avec lui à Bruxelles. Elle y rencontre Jules Vallès, communard en exil.
A son retour, à Paris, elle décide d’apprendre, avec lui, le journalisme et de faire renaître son Journal Le Cri du peuple. Elle prend alors « Séverine » comme nom de plume. Après la mort de Vallès, elle dirige le journal jusqu’en 1888, malgré les dissensions politiques internes au comité de rédaction. Par la suite, Séverine collabore à divers journaux, dont celui créé par Marguerite Durand La Fronde, en 1896. Elle prend la défense de Dreyfus.
Elle s’intéresse progressivement aux idée féministes, et à la veille de 1914, elle rejoint la campagne pour le droit de vote des femmes. Elle s’intéresse à l’émancipation financière des femmes par le travail et revendique le droit à l’avortement.
Pendant le Première Guerre mondiale Séverine s’est rapprochée des mouvements pacifistes.
Au long de sa carrière, Séverine a rédigé quelques six mille articles et chroniques dans une soixantaine de journaux.
Elle meurt à Pierrefonds en 1929.
MARQUEZ LA DATE : les 16 & 17 septembre 2017
à partir de 14 h
Deux journées d'animations à Saint-Blaise, Python-Duvernois, Porte de Bagnolet
à l'occasion des Journées du Matrimoine
Programme complet disponible dès le 1er septembre sur http://actupiecesmontees.blog.free.fr
et sur la page Facebook https://www.facebook.com/cie.piecesmontees