En raison des difficultés que le milieu féministe français a eu à s’accorder sur l’analyse des événements survenus au cours de la manifestation du 8 mars 2024,
REFH a fait sa propre motion qui, après discussions et votes, a été adoptée par le CA de l’association.
Nicole Fouché, présidente
Manifestation du 8 mars et violence « antisioniste »
Un viol est un viol !
Au cours de la manifestation, des personnes qui voulaient manifester contre les violences subies par les femmes israéliennes le 7 octobre dernier se sont vues exclure verbalement, physiquement et même avec jets de projectiles, sous prétexte qu’elles étaient « sionistes ». Elles auraient été gravement blessées si la police n’avait pas réussi à les exfiltrer de la manifestation.
Cette violence inouïe est intolérable, et va à l’encontre de toutes les valeurs françaises et féministes. Car un viol reste un viol, quelle que soit la nationalité ou la religion des femmes agressées, violentées, torturées et tuées comme l’ont été les israéliennes.
Sous un prétexte pseudo politique qui cache un antisémitisme avéré, la liberté de manifester a été bafouée. Deux raisons pour que les personnes qui ont perpétré ces exclusions soient poursuivies et jugées. L’Association Réussir l’égalité Femmes/Hommes, fidèle à ses engagements féministes ne peut accepter de telles discriminations !
Paris le 25 mars 2024.