ATTAC inscrit son action dans une perspective de transition sociale, écologique et féministe. Cela passe par une démarche d’éducation populaire tournée vers l’action citoyenne. La question de l’usage de la langue dans cette démarche n’est pas secondaire.
La langue française n’est pas neutre : elle est le produit d’une histoire sociale, de rapports de forces où le système patriarcal s’est imposé et détermine encore les rapports sociaux de genre dans le monde que nous voulons changer.
Mais elle accompagne aussi l’évolution des mentalités et de la société : avec les progrès de l’émancipation des femmes, il est devenu insupportable à un grand nombre d’entre elles d’être invisibles dans la langue et une pratique d’écriture a commencé à se développer pour y remédier.