Hélène Yvert-Jalu, Femmes et familles en Russie d'hier et d'aujourd'hui...., 2008, Ed. du Sextant, Paris
Préface de Michelle Perrot
De la famille patriarcale du XIXe siècle à la « mère qui travaille » du siècle soviétique, en passant par les révolutions et les guerres, qui ont vu éclore parmi elles de nombreuses personnalités, les femmes russes ont officiellement connu leur émancipation, mais celle-ci s'avère encore trop souvent artificielle. Si l'économie de marché et l'effondrement moral de la société russe semblent avoir aggravé la condition des femmes en général, il faut nuancer : entre les riches femmes d'affaires, et les babouchka du passé, entre les émigrées économiques et les retraitées misérables, quels points communs ? Entre mythes et réalités de la vie quotidienne, qu'en est-il donc des femmes russes aujourd'hui ? |
Ce livre passionnant, fruit de vingt années de recherche, est un outil précieux pour comprendre la société russe passée, actuelle et surtout à venir. Il est illustré d'environ soixante-dix photographies, de très beaux portraits de femmes russes.
L'Autrice :
Historienne, agrégée de russe, Hélène Yvert-Jalu a publié de nombreux articles sur la condition de la femme sous le régime soviétique. Depuis les années 1960, elle a effectué une quarantaine de séjours en Russie.
L'Autrice :
Historienne, agrégée de russe, Hélène Yvert-Jalu a publié de nombreux articles sur la condition de la femme sous le régime soviétique. Depuis les années 1960, elle a effectué une quarantaine de séjours en Russie.
Femmes manifestant à Petrograd le 8 mars 2017
Groupe de jeunes filles du PCF manifestant le 14 juillet 1936
Au Sénat, plaque commémorant les femmes résistantes
Jeunes femmes lors du génociade nazi
Ouvrage coordonné par Geneviève Dermenjian, Irène Jami, Annie Rouquier, Françoise Thébaud
La place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte.
Éditions Belin 415 pages, Novembre 2010
La place des femmes dans l’histoire est un ouvrage collectif qui a été réalisé avec l’objectif d’éclairer, grâce aux gender studies, les programmes nationaux d’histoire. Il souhaite faire sortir les femmes de l’ombre, dans laquelle les laissent l’enseignement. Cela s’inscrit dans la lignée du travail qu’Annette Wieworka effectua en 2004 : Quelle place pour les femmes dans l’histoire enseignée ?
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Réalisé à l’initiative d’une association au nom évocateur : Mnémosyne (déesse de la mémoire et mère des neuf muses de l’Antiquité grecque), ce livre cherche à reconstruire un récit historique qui est défini comme « partiel et partial ». Cependant, le sous-titre : Une histoire mixte, permet de comprendre immédiatement que l’objet n’est pas de reprendre ici, la lutte féministe, mais de comprendre les rapports multiples : sociaux, culturels, économiques, politiques ou religieux, entre les représentants des deux sexes, de l’Antiquité jusqu’à nos jours
La place des femmes dans l’histoire prend place dans une approche institutionnelle. Les auteurs inscrivent leur ouvrage dans la poursuite d’un travail débuté au Conseil National des Programmes, sous la direction de Luc Ferry, dont la finalité serait « des manuels-élèves de plus en plus mixtes ». Ils accueillent dans leurs rangs, essentiellement, des enseignants en fonction et des IA-IPR. L’ouvrage suit donc les programmes, en dépit des errances qu’on leur connaît, mais dans un ordre chronologique, ce qui en facilite l’accès. Un découpage s’effectue à travers trente-six chapitres répartis en cinq grands axes. Chaque chapitre est accompagné de dossiers, afin de donner des pistes pédagogiques. La dimension très cloisonnée de l’ouvrage nécessite de faire une critique qui reprendra les différents thèmes, dans leur ordre d’exposition, afin de ne pas perdre le lecteur.