Les femmes ne font-elles jamais l’histoire ?

 

Pour la rentrée scolaire, REFH adresse une lettre ouverte à Souâd Ayada, Présidente du Conseil supérieur des programmes

 

Le Conseil supérieur des programmes renvoie les femmes aux oubliettes de l’histoire, déplore Cécile Beghin, historienne et membre du bureau de l’association Mnémosyne.

Voir l'article publié par Mnémosyne dans le Monde

"Les programmes de lycée qui nous sont proposés marquent un retour au « roman national », centré sur la construction de la France et ses grandes évolutions politiques, c’est-à-dire une histoire stéréotypée, datée, et essentiellement masculine. Les femmes n’y occupent aucune place, à l’exception de quelques personnages « prétextes ».

Le choix de privilégier une histoire politique et militaire dans les programmes de 1re, et d’accorder si peu de place à l’histoire sociale ou culturelle, renvoie les femmes aux oubliettes de l’histoire."


Et un article dans 50/50 : les nouveaux programmes soumis à consultation nous font reculer de 30 ans dans l’enseignement de l’histoire

"Dans le cadre de l’éducation nationale et des cours d’histoire, il est nécessaire que les programmes  indiquent aux enseignants la route à suivre pour transmettre une histoire mixte. « Comprendre le monde actuel », « l’appréhender de façon distancée et réfléchie », devenir un citoyen éclairé dans un espace civique qui aspire à plus de tolérance et d’égalité, ce n’est pas seulement se familiariser à l’histoire politique et militaire de la France ; c’est avoir accès à des champs de recherche contemporains, à des questionnements renouvelés qui permettent à nos élèves, garçons et filles, de se reconnaître et de se projeter dans notre corps social mixte. L’enjeu est de taille."
 
REFH publiera très prochainement son analyse.