De ce fait elles ont accroché leurs fleurs blanches à chacune des sorties du métro Iéna et à un arrêt d’autobus, proche avec des cartons d’explication pour les passants. Certains ont commencé à regarder.
REFH fait partie du Front féministe qui a publié un Communiqué de presse à la suite du décès de Mahsa Amini, arrêtée et maltraitée parce que son voile était mal ajusté,
Extrait : "Parce que son voile était mal ajusté, Mahsa Amini a été arrêtée à Téhéran le 13 septembre et maltraitée par la police au point qu’elle en est morte. Des personnes manifestant leur indignation dans plusieurs villes d’Iran ont été tuées par des policiers. En Iran, comme en Afghanistan ou en Arabie saoudite, des femmes qui refusent de porter le voile sont harcelées, emprisonnées, fouettées, tuées. Le Front Féministe soutient les femmes qui, en Iran et ailleurs, se battent pour leur liberté."
Voir aussi le CP de la Ligue du droit international des femmes qui a déposé un bouquet sur les grilles de l'ambassade d'Iran à Paris.
Extrait "Non le pouvoir religieux en Iran n’a pas relâché sa pression sur les femmes qui osent "mal porter" le hijab obligatoire. Et il ne le fera jamais volontairement car la soumission des femmes est au coeur de son système. Mahsa Amini, une magnifique jeune femme de 22 ans, en visite dans la capitale iranienne avec sa famille en a fait la tragique expérience. Arrêtée par la police des mœurs pour non respect du code vestimentaire obligatoire, elle tombe rapidement dans le coma et est emmenée à l'hôpital où elle meurt."
La Marche mondiale des femmes a aussi publié un communiqué.
Texte du Haut Conseil à l'égalité : Le Haut Conseil à l’Egalité apporte son soutien aux femmes Iraniennes
Voir aussi des analyses dans la presse : Une tribune de Jeanette Bougrab dans le Figaro
et un article du Monde du 23 9 22- Clément Therme « Les autorités iraniennes dans l’impasse ».
Déclaration de l'association Femmes et sciences qui insiste sur les droits à l'éducation malmenés.
"Tout comme pour leurs soeurs d'Afghanistan, les droits des femmes à l'éducation ne sauraient être conditionnés à des codes vestimentaires ou à toute autre apparence".
Et une interview d'une journaliste iranienne expliquant comment le fichu sur la tête conditionne l'éducation des filles et des femmes en Iran:
(min 3'50)