Hildegarde de Bingen, rêves du Rhin aux Editions La Volte. 
Léo Henry ressuscite un Moyen Age brutal et merveilleux. En son centre, la figure lumineuse de l’abbesse visionnaire de Rupertsberg. Libération

Femme mystique, grande abbesse, botaniste et compositrice de musique, Hildegarde de Bingen rédige une encyclopédie pharmaceutique en deux volumes de « Liber simplicis Medicinae » de 1151 à 1158 : pour diffuser le savoir médicinal. Elle décrit près de 300 plantes, de façon précise et ordonnée ainsi que divers minéraux et métaux et indique leur utilisation thérapeutique.

Son livre était toujours en usage comme manuel de cours 350 ans après à l’université de Montpellier. Son deuxième livre paru en 1170 « Causae et curae » tente une théorie générale des maladies, propose une explication de l’épilepsie et des maladies mentales. Elle donne des conseils, avis et pratiques sur l’hygiène, les régimes alimentaires.