Un ouvrage sur le féminisme "lutte de classes" de 1970 à nos jours. Il s'intitule : "Féministes. Luttes de femmes, lutte de classes" et est paru chez Syllepse.
Il retrace les groupes de femmes qui existaient dans les entreprises dans les années 1970, notamment à Renault Billancourt.
Avec un retour sur les luttes où les femmes étaient très présentes : Lip, les chèques postaux, les banques, les infirmières, les AVS ( qui sont devenues AESH), les femmes Gilet Jaunes. Sans oublier les femmes immigrées qui se sont "auto organisées".
Près de trente contributrices retracent chacune l'histoire de leur tendance ou collectif. On y parle de l'extrême gauche, du PC, du PS, des syndicats, etc.
L'histoire du Collectif national pour les Droits des Femmes est, entre autres, l'occasion de rappeler la lutte pour l'obtention de la loi du 13 avril 2016 que nous avons menée toutes et tous ensemble.
La dernière partie traite de l'intersectionnalité, montre pourquoi on ne peut calquer la situation états-unienne et la situation française. Elle démontre aussi que la reconnaissance de l'imbrication des rapports de domination n'a pas attendu l'élaboration de Kimberlé Crenshaw. Elle se termine par une dénonciation de la pornographie en démystifiant la "pornographie féministe" et se revendique d'un universalisme de gauche bien loin des simulacres figés de Finkelcraut ou Badinter.
Le livre se trouve en librairie.
Le CNDF le présentera à la Bourse du Travail de Paris, 3 rue du Château d'Eau, le 18 janvier à 19 heures.