Le Prix Irène Joliot-Curie  "Femme scientifique de l'année", créé par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et destiné à promouvoir la place des femmes dans la recherche, vient d'être décerné à Fariba Adelkhah pour consacrer ses travaux.
Nous lui adressons toutes nos félicitations, et nous réjouissons que l'importance et la qualité de ses publications soient ainsi reconnues, alors même qu'elle est prisonnière scientifique en Iran, condamnée à cinq ans de prison sur la base de chefs d'accusation ineptes.
La remise du Prix Irène Joliot-Curie à notre collègue vient opportunément rappeler son intégrité professionnelle. Puisse ce message être entendu par les autorités iraniennes !
Il est absurde et intolérable que Fariba Adelkhah demeure assignée à résidence, sous le coup d'une condamnation injuste, et interdite d'exercer son métier. Nous demandons à nouveau sa libération inconditionnelle.
Béatrice Hibou 
Directrice de recherche CNRS
CNRS Research Professor