Ed. Tallandier, 2021
300 pages, 15 figures, bibliographie et index. Prix 29,90 E
L’autrice est conservatrice générale, inspectrice générale des patrimoines au ministère de la culture et historienne. Elle s’est passionnée pour les sources de cette époque hors du commun où les femmes en Occident, au-delà des disparités sociales, furent visibles dans l’espace public, culturel, politique, économique, bien que l’Histoire ait été écrite par des hommes.
Ces femmes sont parfois exposées car présentes dans la sphère publique, mais bon nombre furent oubliées, quelques-unes ont acquis des droits individuels dans le monde des humanistes. Certaines peuvent investir la parole publique à la cour ou dans les cloitres. La Renaissance incarne des soubresauts entre l’art féminin de la feinte et l’affrontement à une société d’hommes. Ces femmes recherchent des marges de liberté pour s’exprimer.
L’ouvrage est organisé en cinq parties : femmes de pouvoir (reines et maîtresses), aristocrates et bourgeoises (mariages, héritages, tragédies), femmes de culture, femmes au travail, femmes en résistance, femmes coupables. Chaque section comporte plusieurs portraits qui peuvent être aisément lus de façon séparée.
Voir le CR écrit par Catherine Chadefaud, secrétaire générale de REFH