Cinq ans après son premier Congrès qui s’est tenu en septembre 2014 à l’ENS Lyon, l’Institut du genre organise en 2019 son deuxième Congrès, en partenariat avec l’Université d’Angers, sur le thème : « Genre et émancipation ».
Genre et émancipation. 2e Congrès international de l'Institut du Genre - Sciencesconf.org
Corinne Belliard, administratrice de REFH y participait.
Participants : 350 chercheur.e.s + 250 inscrit.e.s pour écouter ; des chercheuses étrangères se sont vues refuser un visa pour venir
Contexte : - Pas de débordements à l’extérieur comme lors du premier congrès à Lyon en lien avec l’actualité brulante du moment qui était la théorie du genre
- Seule polémique : débordement anti-genre au stade d’Angers samedi dernier (il faudrait voir la presse locale)
- Beaucoup de soutiens financiers
- Congrès qui s’est ouvert alors qu’il y a une opposition au genre aux USA, Hongrie, Brésil
Séance d’ouverture sur la mondialisation des mots anti-genre
-> Une chercheuse brésilienne a rapporté les propos de Bolsonaro indiquant qu’il avait 5 enfants et le dernier est une faiblesse puisque que c’est une fille.
-> Un chercheur a conclu qu’il n’y avait pas de fonctionnement uniforme dans les campagnes anti-genre
Dernière séance plénière : violences sexistes et sexuelles #MeToo et après ?
-> Une chercheuse du Costa Rica s’est interrogée sur les problèmes posés par le mouvement #MeToo et notamment de savoir qui parle à partir de quel statut social (Actrices vs femme de chambre comme dans l’affaire Strauss-Khan …). Elle en conclut que le mouvement NiUnaMenos (Pas Une De Plus) est plus porteur que #MeToo
-> Une Suédoise (dont tout le pays se dit féministe) a conclu que le choc de #MeToo a provoqué la chute du parti féministe.